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EIJI SUZUE "Peinture 2002-2004 Poème 2004"
14 janvier 2010 - 27 février 2010
EIJI SUZUE La Lumière sans douleur Je dédie ce poème à l'âme de mon père. Mets l'analgésie brûlante, au bout du doigt qui se glace, le doigt qui ne brûle pas, au point le plus rapproché de ce feu qui se glace.
Venant fondre l'œil, cette proximité du lointain. L'immensité où la lumière sans douleur déborde.
Attirer - tombe à la mémoire, le geste qui met et ôte toute l'élégie de la tenue (de venir) qui est absorbé au bord immense. En saisissant l'immensité, à un des mille coups d'ailes, ce qui vacille en se levant, cela est autrement dit, la forme étant debout de cette fontaine soi-même, l'endroit où elle va tomber vers le fil de néantisation.
L'arbre qui met d'innombrables balles du gui somnole au début de l'été. Au terme du récit, on dit qu'il (est posé) des restes du rêve, on dit que cela est une forme de sphère de ce poids secret.
Ce qui a été contemplé par l'œil de l’aube, le réveil vers cette rêverie en plein jour. La pousse du début du mouvement du corps se redresse remarquablement, cela aura l'oreille qui entend, (les clartés), qui causent en étant pétrifiée et parlent.
Ramassant la profondeur sous les yeux, l'ossature de la fleur qui fleurit au fond de l’œil. Ces membres, en ce moment, se sont enflés le vent de la résistance douce. Avec la bleue analgésie de cette résignation.
La pierre qui pleure sous la plante du pied. En s'éveillant par ce qui marche, les pleurs anciens qui regorgent. À toute la pierre pavée en montée, en relevant le dos chaque fois qu'on se promène, l'onde de la lumière pleine de distance de l'étoile immémoriale. Ce trop court successivement de la tristesse à la joie, au bord du gouffre (du vide), ce qui fait le tour de rivage ne rencontrent jamais enfin, bien qu'ils se voient. Autrement dit, cela est, du même (début) depuis cette source, les pleurs qui sont pleins à la pierre sous la plante du pied, au jour d'été. Entends cette rumeur.
Les pleurs de chaque pierre du pavé. Les pierres qui pleurent sous la plante du pied. De la pulsation qui bat l'envers, de l'escalier en pierre descendant. L'hémorragie pathétique.
La porte vague pleure. Je vous embrasse qui se transfigure. Cette intimité. Qui ne sera pas encore.
Est devenu (ce qui est indéfini). Le sourire de la clarté du soleil, passant cette porte de la douleur. Auprès toujours de ce qui vit et passe, (sans distance) autrement dit, à la nostalgie de la même source superposant, passant, jouant, en plus lorsque c'est peu en désaccord, s'écartant, s'approchant, cela ressemble au vol du papillon. Un moment, comme cela, et bientôt, à (la même source), au jeu indéfini de la guérison même.
En poursuivant la trace produisant une avalanche, la clarté aigüe du jour déferlant ou tendu, n'étant pas compensée, perd son terme. Au moment de l'irradiation de cela ou cette expulsion.
À la porte au champ de neige, à l'œil du soleil brillant, cette chaleur est au lointain qui ne peut pas dégeler. Je pleure, en mettant le drapé de la peau lisse de la neige, qui n'est pas recousu.
2010 © Eiji Suzue
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Exhibit Images
Carte d'invitation
EIJI SUZUE
huile sur toile, 2002, 100 x 81 cm
huile sur toile, 2002, 100 x 81 cm
huile sur toile, 2003, 100 x 81 cm
2010 © Eiji Suzue
EIJI SUZUE
Vue d'exposition
2010 © Arnaud Lefebvre
EIJI SUZUE
huile sur toile, 2002, 100 x 81 cm
2010 © Eiji Suzue
EIJI SUZUE
poème "La Lumière sans douleur", 2004, 14 pages
2010 © Eiji suzue
EIJI SUZUE
huile sur toile, 2004, 65 x 54 cm
huile sur toile, 2004, 61 x 50 cm
2010 © Eiji Suzue
EIJI SUZUE
huile sur toile, 2004, 65 x 54 cm
2010 © Eiji Suzue
EIJI SUZUE
huile sur toile, 2004, 61 x 50 cm
2010 © Eiji Suzue
EIJI SUZUE
5 huiles sur toile 2002 et 2003, 55 x 46 cm chaque
2010 © Eiji Suzue
EIJI SUZUE
huile sur toile, 2003, 73 x 60 cm
huile sur toile, 2005, 50 x 40 cm
2010 © Eiji Suzue |